L’Argentine est un énorme pays, et de ce fait très varié selon les régions, très riche en diversité culturelle et naturelle. Un vrai bonheur ! Par contre, le revers de la médaille : il faut faire des choix ! Impossible de tout visiter en quelques semaines.
L’Argentine est un pays très occidentalisé par rapport à ses voisins du nord. Les argentins sont également moins typés que d’autres pays et ont un style de vie très occidentalisé. Mais plus on va vers le nord, plus cela change.
Nous avons opté pour 2 semaines en Argentine et une au Chili. Plusieurs raisons : nous y allions pour un mariage à Buenos Aires, les vols internes n’étaient pas chers, et puis c’était pour moi symbolique de retourner au Chili 10 ans après y avoir passé quelques mois dans le cadre d’un échange universitaire.
Ayant moi-même déjà fait Mendoza et la Patagonie (également il y a 10 ans), nous avons préféré visiter d’autres régions. Nous sommes tout de même passés par le nord de la Patagonie et avons traversé les Andes à cet endroit-là pour entrer au Chili.
Autre chose, nous avons fait ce voyage avec notre petite fille de 14 mois à ce moment-là. Donc on a pas trop fait de longs trajets en bus (de nuits ou non) par confort. Par contre, ce pays est super facile pour voyage avec enfants, tant au resto, que dans les hôtels ou même la gentillesse des gens envers les parents et enfants, ou encore des tables à langer dans énormément d’endroits.
On a aimé : la région de Salta
On a moins aimé : cette frustration de devoir faire des choix et ne pas pouvoir tout voir
Les immanquables : la vue du cerro campanario à Bariloche
Avec un rien plus de temps, on aurait ajouté au programme : le nord de Salta, les chutes d’Iguazu, la péninsule Valdez, une virée en Uruguay.
Quelques photos en bas de page (à venir).
CONSEILS DE VOYAGES SPÉCIFIQUES À L’ARGENTINE
Transport : les différentes compagnie de bus sont bien développées en Argentine. Il est donc très facile de faire de courts ou longs déplacements en bus (avec toutes sortes de conforts selon les budgets, allant jusqu’aux couchettes à plat dans les bus de nuits). Il y a également de nombreux vols internes si on veut gagner un peu de temps sur les trajets. Moyen d’avoir de bons prix si on s’y prend à l’avance.
Nourriture : est-ce qu’on doit vraiment en parler de ce fameux steak argentin qu’on pourrait manger matin, midi et soir tellement la viande est tendre et fondante en bouche ? A côté de cela, il y a bien entendu les légendaires empañadas à tous les coins de rue. Pour le reste, on trouve vraiment de tout et assez similaire à l’Europe.
Zika – plusieurs sources qui donnent plusieurs infos, à vérifier peut-être donc avant votre voyage.
Bébé – pays très facile pour y voyager avec enfants en bas âge : on viendra spontanément vous amener une chaise haute au resto, la majorité des hôtels disposent de lits bébés, à l’aéroport nous n’avons JAMAIS du faire la file, on trouve des tables à langer partout. Et surtout les gens sont très avenant avec les enfants !
Février – Mars 2019 – 3 semaines (2 semaines Argentine et 1 semaine au Chili)
BUENOS AIRES – 4 jours
Cette énorme ville est divisée en plusieurs quartiers, chacun bien distincts avec leur propre atmosphère. Et c’est dingue à quel point un quartier n’est pas l’autre.
Recoletta : trés chic et très européen, plein de coffee shops, boutiques branchées, etc . En cette fin février, il fait étouffant (plus de 30 degrés). On visite le touristique cimetière de la Recoletta.
La Boca : ce quartier est connu pour ses anciennes maisons ouvrières colorées et sa voie ferrée « Caminito » qui le traverse. A 9h du matin, le quartier est calme et les nombreuses échoppes touristiques sont encore en train de s’installer. Le quartier est aussi un haut lieu du football sud-américain car adjacent au stade de La Bonbonera qui accueille les Boca Juniors.
San Telmo : l’ambiance y est plutôt bobo, antiquaires, petit café et bistrot branché mais pas trop, et surtout des immeubles qui rappellent Paris ou Barcelone. Bien loin des maisons en tôle colorée de La Boca.
Après un arrêt sur la plaza Dorrego, nous poursuivons vers le Nord jusqu’à la Plaza de Mayo puis l’avenida de 9 de Julio. Nous sommes au centre de la ville et les rues sont bondées d’employés de banque et de l’administration.
Ce qui me dérange profondément dans cette ville : bien qu’il y ait quelques belles pistes cyclables, la voiture prend tout l’espace public. On ne compte pas les artères avec 6 – 8 bandes automobiles, le pompon revient l’avenue 9. Julio avec 2x 8 bandes en plein centre-ville. Le résultat est un vacarme incessant et des trottoirs trop étroits et en mauvais état.
Palermo : ce quartier plus récent, plus résidentiel et plus aisé fut développé au début du 20ème alors que la fièvre jaune régnait à San Telmo. Les beaux parcs du quartier sont malheureusement bordés de grosses avenues, si bien qu’on n’y trouve pas vraiment la quiétude espérée. Nous croisons de nombreux promeneurs de chiens, qui dégourdissent les pattes de jusqu’à 10 chiens à la fois.
On finit la journée dans un restaurant un peu plus chic mais traditionnel « Oviedo » située à Recoletta. Au menu Agneau et Truite, en dessert crêpe aux pommes et marquise au chocolat.
Pour un lunch bien ‘local’, n’hésitez pas à faire un tour dans la très populaire pizzeria « El Quartito », pas loin du teatro Colon.
Le quartier branché de SoHo est sympa pour aller manger un bout le soir ou boire un verre (bien que réputé touristique par les locaux, il y a toujours bien de l’animation). Le resto « Cabrera » propose de la très bonne viande.
Si vous souhaitez profiter d’une petite balade plus au calme et au vert, n’hésitez pas à découvrir la réserve naturelle de Puerto Madero. C’est une sorte de marécage qui jouxte le Rio de Plata, l’estuaire qui sépare Buenos Aires de l’Uruguay.
Ce que nous n’avons pas eu le temps de faire c’est une excursion en Uruguay. Il parait que la ville de Colonia del Sacramento est assez accessible (environ 1h30 en bateau) et constitue une chouette excursion pour la journée. Pour Montevideo, il faudra sans doute compter un peu plus de temps.
RÉGION DE SALTA – 5 jours
Nous avons pris un vol matinal de l’aéroport du centre-ville de Buenos Aires (AEP) sur Salta. La cordillère des Andes et ses cimes enneigés sont visibles depuis l’avion.
Après une pause lunch chez ‘Doña Salta’ pour notre premier steak argentin, nous faisons un petit tour de cette ancienne ville coloniale. Elle est renommée en Argentine mais nettement moins impressionnante que d’autres villes au Mexique ou Guatemala.
Il nous reste 3h30 de trajet en voiture de Salta jusqu’à Cachi. Le paysage, montagneux et désertique à la fois, est magnifique. La route monte de 1.200m jusqu’à 3.300m d’altitude et traverse des champs de cactus. Il y a même quelques sortes de lamas (?) qui se promènent en liberté.
CACHI (Province de Salta)
Nous logeons dans une ‘cabaña’ au milieu du vignoble de Miraluna 8 km à l’ouest de Cachi, ville coloniale avec 8.000 habitants à plus de 2.200 m d’altitude. Oublions le goudron, les routes nationales ici sont des pistes de pierre et poussière. L’endroit est magnifique avec ses vallées bien vertes.
La journée commence très bien avec un petit déjeuner dans notre jardin avec cette vue majestueuse sur les montagnes qui nous entourent, nous sommes au pied de la cordillère des Andes. Les frontières chiliennes et boliviennes ne sont plus très loin.
Quelques petits restos à Cachi autour de la place centrale, quelques boutiques d’artesanias, mais pas grand-chose d’autres à voir.
ROUTE DE CACHI À CAFAYATE
Nous avons 170 km à parcourir sur la route nationale 40 jusqu’à Cafayate. Cette route est mythique, la poursuivre pendant 4.800 km vers le sud mènerait à Ushuaia.
Le chemin est caillouteux, étroit et tortueux, notre Logan ne dépasse pas les 60 km/h. Cela nous laisse plus de temps pour profiter du décor majestueux. A droite des belles et hautes montagnes, à gauche le lit de la rivière Rio Calchaqui. Les montagnes sont couvertes de cactus et hachées. Cela fait penser aux rocheuses ou Grand Canyon aux USA. Le Rio Calchaqui est quant à lui presque asséché, il n’y qu’une dizaine de mètres de largeur d’eau alors qu’au maximum de la crue on voit qu’il peut dépasser 200 m de large. Nous franchissons de nombreux gués, la plupart secs (c’est la fin de l’été).
Plus loin le décor nous rappelle la Namibie et ses plaines. Après une escale lunch très local à San Carlos (escalope milanaise et carbonade de chèvre), on arrive à Cafayate qui ressemble plutôt au sud de la France, avec beaucoup de lavande, des vignes et un soleil de plomb.
CAFAYATE (province de Salta)
Par rapport à San Juan et Mendoza, Cafayate n’est qu’une petite région viticole. Néanmoins, on compte les vignobles par dizaine et la ville tout entière est dédiée au tourisme et au vin.
Nous allons au vignoble Juan L. Mounier située un petit plus en hauteur et à flanc de montagne. Ce petit domaine ne produit que 40.000 bouteilles par an, de rouge blanc et rosé sous l’appellation “Las Nubes” (les nuages). La courte visite est donnée par une Hollandaise qui habite ici depuis 1 an.
Après ce premier vignoble, nous allons au beaucoup plus grand, majestueux … et industriel domaine Piatelli. Nous suivons les conseils du Routard qui recommande le lunch sur la terrasse. Nous ne sommes pas déçus, c’est de loin notre meilleur repas en Argentine. Entrée salade de betterave ainsi que humus et artichaut, plat un steak de 400g et enfin dessert salade de fruit et sorbet citron. Nous partageons le tout et sommes heureux de n’avoir pris qu’un plat vu la taille des portions !!
On finit la journée sur une des nombreuses terrasses jouxtant la place centrale de Cafayate. Comme dans quasiment tous les villages, c’est une place carrée avec un parc au milieu. De nombreux arbres assurent de l’ombre. Autour, une église et la mairie, ainsi que de très nombreux restos et bars. Alors que Cachi était une petite ville déserte avec quelques touristes, Cafayate est beaucoup plus animée et bruyante.
Autre belle bodega : Bodega El Esteco, super pour le déjeuner. C’est une vieille maison coloniale avec un magnifique jardin avec piscine, chevaux et potager.
ROUTE DE CAFAYATE À SALTA
Route qui passe par le célèbre parc national « Quebrada de las Conchas ». Pendant plusieurs dizaines de kilomètres, les paysages s’enchaînent, principalement de la roche rouge découpée dans tous les sens possibles. On se dit que cela doit ressembler aux USA, les touristes en moins.
L’Argentine rurale a parfois des airs de Cuba. Il y a beaucoup de voitures américaines mais aussi françaises (Peugeot 504) qui ont au moins 30 ans et qui sont repeintes en bleu ou rose flash.
BARILOCHE – 3 jours
Retour matinal à l’aéroport du centre-ville de Buenos Aires pour un vol de 2h30 jusqu’à Bariloche, ville tout au nord de la Patagonie. La ville est la capitale de la région des lacs, cela ressemble un peu à la Suisse avec des montagnes, des conifères, des chalets en bois… et des lacs. Bariloche est aussi tristement célèbre pour avoir abrité plusieurs haut-gradés nazis après la guerre.
Les chocolatiers et brasseries artisanales se suivent sur la rue centrale Mitre. Les touristes sont nombreux mais beaucoup sont des touristes argentins.
Nous partons à l’assaut du Cerro Campanario située à 15 km de notre hôtel le long du Rio Negro. Prendre l’assaut signifie prendre un télésiège sur 500m… Il y a évidemment aussi moyen de monter ce cerro à pieds. Pour s’y rendre, prendre un bus ou une voiture depuis Bariloche pendant une vingtaine de minutes.
Le sommet du Campanario offre une vue 360 degrés sur les lacs et montagnes aux alentours. Le décor est vraiment à couper le souffle.
Nous nous promenons ensuite le long du lago perrito Moreno. On découvre un hameau perdu au milieu de la forêt « Colonia Suiza » qui semble rassembler beaucoup de campeurs.
Toute la péninsule Llao Llao est magnifique et comprend pleins de sentiers de randonnées près ou le long des lacs. Il y a également beaucoup d’endroits qui proposent de louer des vélos pour visiter cette région magnifique.
Pour le dîner du soir, nous avons découvert la brasserie artisanale Kunstmann (plutôt bonne) avec la même carte que tous les restaurants du coin (truite, viandes, etc). Un peu en dehors du centre-ville, y aller en bus ou voiture. En ville, la brasserie Weiss est également bien animée. On y ressent fortement les touches allemandes.
La météo très venteuse, très pluvieuse et avec une visibilité réduite nous empêche de profiter pleinement de la beauté des paysages. Nous décidons d’aller explorer les lacs Gutierrez et Mascardi situés au sud de Bariloche (peut-être y fera-t-il meilleur ?).
Point de balade pour nous à cause de la météo exécrable pour cette dernière journée. C’est d’autant plus râlant que les 10 prochains jours à Bariloche s’annoncent ensoleillés. En rentrant vers l’hôtel, nous tombons par hasard dans la banlieue de Bariloche, consistant en de nombreuses baraques en tôle proches les unes des autres. Ce n’est pas une favéla brésilienne mais cela nous rappelle que tant ici qu’à Buenos Aires, nous avons été exposés qu’à l’Argentine très favorisée.
TRANSFERT DE BARILOCHE à Puerto Montt (Chili) – 1 jour
Nous décidons de nous rendre au Chili via la traversée de plusieurs lacs pour profiter des magnifiques paysages. Pour cela, nous allons prendre 3 bateaux et 4 bus pour traverser la cordillère des Andes, de Bariloche (Argentine) à Puerto Montt (Chili). Toute une expérience !
Nous empruntons le même chemin qu’Alberto Granado et Ernesto Guevara en 1951 avec leur moto Norton 500. Avec trois bateaux différents, nous parcourons vers l’ouest le Rio Negro, le petit mais bleuâtre Lago Frias et enfin après avoir franchi la frontière chilienne en bus au milieu de la forêt, le lago Emerald ou aussi appelé « lac de tous les saints » (découvert par un jésuite le 1er Novembre…).
Le troisième bus (entre lago frias et lago Emerald) nous conduit du poste de frontière argentin au poste de frontière chilien à Peulla, la frontière en elle-même étant au milieu de la cordillère à 1000m d’altitude.
Nous quittons Puerto Peulla pour 1h45 de navigation sur le Lago Emerald. Le soleil radieux est enfin de retour. Autour de nous, des montagnes couvertes de sapins ainsi que des cônes de volcans dont le sommet est sous la neige.
Une chose est certaine, on reviendra en Patagonie en voilier (même si ces lacs-ci ne sont pas accessibles depuis la mer).
Dans le dernier bus de la journée, entre Lago Emerald et Puerto Varas, nous longeons le lac Llanquihue. L’accompagnateur nous explique que le Chili est le deuxième producteur de saumon au monde (après la Norvège). Les saumons d’élevage chilien faisant travailler 70.000 personnes dans la région.
Pour réserver cette journée, nous sommes passés via l’agence Turisur (www.turisur.com.ar).
CASTRO (ÎLE DE CHILOÉ) – 2 jours
Nous n’avions que 2 jours pour visiter cette magnifique île, ce qui est bien trop court.
Nous nous mettons en route depuis Puerto Montt pour Chiloé (la ville de Puerto Varas est bien plus sympa que Puerto Montt où il n’y a rien à voir, mais pas de chance pour nous, tous les hôtels étaient complets). 50 minutes plus tard nous arrivons à Pargua où nous prenons un bac (30 min) pour l’île mystique.
Chiloé fait 200 km de long sur 35 km de large. Notre première impression est que cela ressemble un peu à la Bretagne ou le Sud-Ouest de l’Angleterre (prairies, baie, îles, etc). Le paysage est extrêmement vallonné, si bien que dans les petites routes ressemblent à des montagnes russes. Il y a des vaches, moutons, chevaux et des ruches en abondance. Les maisons colorées sur pilotis, notamment à Castro, ajoutent un charme indéniable.
Après un sandwich sur le quai du village de Ancud, nous embarquons à bord d’une chaloupe à Puñihuil pour voir des (très petits) pingouins.
Nous logeons 100km plus au sud, à côté de Castro dans les Cabañas Trayen (magnifique). De notre petite cabane en bois, nous avons une vue incroyable sur un bras de mer qui remonte jusqu’à Castro.
Par manque de temps, nous sommes obligés de faire l’impasse sur Cucao, petite ville à l’ouest de Castro et porte d’entrée sur le parc national de Chiloé.
Tous les villages au Chili ont une Plaza de Armas, place carrée avec un petit parc au milieu, centre de l’animation et avec une église sur un des côtés. Celle de Castro ne déroge pas à la règle, même si l’église détonne avec ses couleurs jaune vif et mauve.
Après un rapide lunch au café Blanco, nous remontons vers le Nord de Chiloé et faisons escale sur une autre petite île faisant partie de l’archipel, à Curaco de Velez. On s’y ballade sur une promenade sur pilotis en bois au bord de la mer. On observe beaucoup d’oiseaux différents, cormoran, mouette, cygne avec tête noire.
Au port de Dalcahue il y a 3 voiliers de « voyageurs au long cours » à l’ancre. Avec ses centaines d’îles, cela doit vraiment être génial de naviguer dans l’archipel.
Pendant une heure nous roulons sur la carretera jusqu’à l’embarcadère de Chacao. On suit un des très nombreux groupes de motards croisés en Amérique du Sud. La météo radieuse et l’excellente visibilité depuis 3 jours permet d’observer les sommets enneigés des Andes, situés à 100 km plus loin, magnifique !!! On distingue clairement les volcans Osorno et Calbuco.
Nous passons la soirée à Puerto Varas. La petite bourgade bourgeoise au bord du Lago Llanquihue est tout l’opposé de l’austère et moche Puerto Montt. De nombreux Chiliens mangent une glace en se promenant le long du lac. Après une petite promenade dans la ville, nous mangeons du poisson (merlus et saumon) au restaurant « El Barista ».
Alors que nous étions les rois du pétrole en Argentine (excepté le logement), les prix au Chili sont nettement plus proche du niveau belge/français. Les autoroutes à péage (prix presque français) sont par contre excellentes.
SANTIAGO – 2 jours
Après une bonne heure de vol (depuis Puerto Montt), nous atterrissons à Santiago, la capitale du Chili. Beaucoup de souvenirs me reviennent car j’y avait atterri ici en Août 2009 pour la première fois.
Nous logeons chez des amis dans le quartier un peu plus chic de Las Condes.
Au programme de la journée : un grand asado (BBQ) avec une belle pièce de bœuf au barbecue en y ajoutant du gros sel suivi d’une petite ballade jusqu’à la plaine de jeux du coin.
Le lendemain, on flâne dans le centre de Santiago pendant la matinée. Capitale oblige, la « Plaza de Armas » est plus grande et plus animée que celles des autres villes. On monte jusqu’au sommet du Cerro Santa Lucia. Depuis le Cerro (colline), nous avons une vue sur une grande partie de la ville ainsi que sur les montagnes aux alentours. Au loin, nous distinguons la neige éternelle. En se promenant, on est régulièrement surpris par un vieux bâtiment très beau. Santiago n’est pas réputée pour être une ville où il y a beaucoup à faire. Un des bâtiments les plus marquants est le Palais de la Moneda. Le 11 septembre 1973, Pinochet le fit bombarder pour prendre le pouvoir avec l’aide de l’armée. Tandis que le président Salvador Allende s’y donna la mort. Nous n’avons pas le temps d’explorer la route des vins ainsi que les montagnes aux alentours (où l’on skie en hiver).
Avant de quitter Santiago, nous visitons le Cerro San Cristobal qui surplombe toute la ville. Au sommet se trouve une très grande statue blanche de la vierge Marie. De très nombreux chiliens montent jusqu’en haut à vélo, pendant que nous avons la chance de pouvoir monter presque jusqu’en haut en voiture. Les passe-droits avec les petits enfants sont bien appréciés dans ce cas 😊.
La ville est plutôt agréable, très verte et les avenues (des beaux quartiers du moins) sont larges, laissant de la place pour trottoir et piste cyclable. Il n’y a pas plu depuis 3 mois. On a moins l’impression d’être oppressé par le bruit et les autos qu’à Buenos Aires.
L’Argentine et le Chili ne sont pas des pays sud-américains typiques comme on se les imagine naïvement. Pensez qu’ils ressemblent plutôt à l’Espagne, au Portugal ou à l’Italie. Les grandes villes sont très développées et ressemblent à n’importe quelle grande ville européenne (en mieux parfois), avec un quartier financier, des pleines de jeux, des parcs, etc.
Le taux d’imposition sur les salaires au Chili est de 20% (loin des 50+% en Belgique). Les femmes enceintes disposent de 6 semaines de congé prénatal et jusqu’à 24 semaines postnatal pour pouvoir allaiter. En contrepartie, n’espérez point de système de chômage ou d’assurance santé. La « bonne » classe moyenne (càd les 2 personnes du couple travaillant comme cadre) envoie également leurs enfants dans des écoles privées à grand frais.
VIÑA DEL MAR ET VALPARAISO – 2 jours
Nous allons ensuite dans la ville j’ai passé 4 mois d’échange « Erasmus » fin 2009. Située sur la côte pacifique à une centaine de kilomètres de Santiago, Viña del Mar est une ville qui se décline en deux parties. Le front de mer est plutôt branché, avec des nombreux immeubles d’une dizaine d’étages luxueux et des bars. A l’intérieur des terres, les maisons n’ont qu’un seul ou pas d’étage, souvent construite en bois et en tôle.
On se pose un peu plus loin pour un lunch dans une paillote sur la digue. La belle plage de sable blanc court sur plusieurs kilomètres. La ville en elle-même n’a pas beaucoup de charme. A part visiter le jardin botanique ou aller à la plage, il n’y a pas grand-chose à y faire.
Le lendemain nous partons découvrir la ville de Valparaiso et ses différents quartiers bien colorés et animés. Les cerro Alegre, Conception et Miraflores sont les plus touristiques (mais du coup aussi les plus accessibles) et superbes avec vues sur le port, petits bars et restos partout.
Feuille de route
- 21 février : arrivée Buenos Aires
- 22 février : vol BA vers Salta + Salta + route vers Cachi
- 23 février : Cachi
- 24 février : Cafayate
- 25 février : Cafayate
- 26 février : Cafayate
- 27 février : route vers Salta via Quebrada de las conchas + vol Salta – BA
- 28 février : Buenos Aires
- 1er mars : Buenos Aires
- 2 mars : Buenos Aires
- 3 mars : Buenos Aires
- 4 mars : vol BA – Bariloche
- 5 mars : Bariloche
- 6 mars : Bariloche
- 7 mars : passage vers le Chili via les lacs et logement à Puerto Montt
- 8 mars : Chiloe
- 9 mars : Chiloe + retour à Puerto Montt
- 10 mars : vol Puerto Montt à Santiago + Santiago
- 11 mars : Santiago
- 12 mars : Santiago + route vers Vina del Mar
- 13 mars : Valparaiso
- 14 mars : retour Santiago + vol retour Europe